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Bassin de l’Oued Mejerda – Protection contre les inondations zone D2 – Tunisie

Bassin de l’Oued Mejerda – Protection contre les inondations zone D2 – Tunisie

Barrage et Hydraulique  (Prévention et protection contre les crues)

  • Maître d’Ouvrage :  Japan International Cooperation Agency (JICA) et Ministère de l’Agriculture et des Ressources Hydrauliques (MARH) de Tunisie
  • Missions : Sur l’ensemble du bassin versant : Etudes hydrologiques et hydrauliques ; Optimisation du fonctionnement des barrages écrêteurs de crues situés dans le bassin versant / Sur la zone D2 (vallée inférieure de la Mejerda) :  Diagnostic, Etude et Avant-projet : Conception, dimensionnement d’ouvrages de protection contre les crues ; Conception, dimensionnement du bassin d’écrêtement des crues d’El Mabtouh
  • Montant total de la mission :  400 kCHF
  • Date de réalisation :  2013-2014

DESCRIPTION SOMMAIRE ET CARACTERISTIQUES DU PROJET

Un « Plan Directeur pour la Régulation des Inondations dans le Bassin Versant de la Medjerda » a été élaboré dans le cadre de la Coopération Tuniso-Japonaise entre 2006 et 2009 suite à la crue de 2003 qui a provoqué des dégâts importants. Le plan directeur a identifié les mesures structurelles et non-structurelles pour éviter les débordements dévastateurs des inondations à partir des oueds et pour protéger la population riveraine.

Pour la réalisation des mesures, le plan a proposé sur la base de l’importance de la protection, le niveau de développement et les caractéristiques des inondations une subdivision du bassin versant de l’oued Medjerda, qui couvre une superficie d’environ 16 000 km² en Tunisie, en quatre zones, deux zones en amont du barrage Sidi Salem et deux en aval, dont la zone D2.

Le Projet de Gestion Intégrée et de Lutte contre les Inondations dans le Bassin de la Mejerda a pour objectif de limiter les dommages provoqués par les inondations dans le cours inférieur de l’Oued, là où elles ont jusqu’à présent provoqué les dégâts les plus importants. Grâce à l’aménagement de l’oued et à l’amélioration du rôle des retenues de barrages, et grâce aussi à une formation adaptée des personnels locaux responsables du dispositif et à une préparation des populations locales face aux inondations, cette réduction des risques contribuera au développement économique et industriel de la Tunisie.

L’Oued Mejerda, d’une longueur de 312 km sur le sol tunisien, est le seul cours d’eau pérenne du pays. Son bassin, qui couvre une superficie totale de 23 700 km2 (dont 1/3 se trouve en Algérie), est situé dans les régions du Nord où les précipitations sont relativement élevées. Il constitue une source d’approvisionnement en eau particulièrement importante pour la Tunisie.

Le pays a axé sa politique de gestion des ressources en eau sur la rétention. Pour cela, il a développé un vaste complexe de 27 barrages-réservoirs dans la partie nord du pays, dont 13 sont en phase de planification ou de construction. Jusqu’alors, la gestion des barrages a été davantage orientée sur un objectif de rétention d’un volume maximale d’eau que sur la prévention des dommages causés par les inondations.

Pourtant, les barrages jouent un rôle essentiel pour la protection contre les crues de la Mejerda. Pour optimiser la capacité de laminage de l’ensemble du dispositif, il faut connaître la venue d’une crue à l’avance afin de procéder à un abaissement préventif du niveau de certaines retenues.

Le volume des crues est alors contenu par les barrages qui, d’une part, contrôlent les débits relâchés pour prévenir les inondations à l’aval, tout en préservant au maximum la ressource en eau.

En tant que mesures non-structurelles, un concept de modèle pour la prévision et la gestion des crues est proposé. Il s’agit de doter les responsables des barrages d’un outil d’aide à la décision. Le système “MINERVE“, développé dans le cadre de la gestion des crues dans le bassin Rhône-alpin avec l’optimisation de la production hydroélectrique, est un exemple de la fonctionnalité d’un tel outil.

Le principe général de fonctionnement est schématisé sur le graphique ci-après. Les données d’entrée du système sont les prévisions météorologiques, les mesures de pluies et de débits en temps réel ainsi que les pluies et débits enregistrés dans une base de données. A partir de ces éléments, le modèle de prévision hydrologique simule la réaction du réseau hydrographique pour un événement de pluie. Les résultats de la modélisation sont les prévisions des débits aux endroits critiques avec la génération de scénarios possibles. Le système proposé permet aux décideurs d’avoir une vue d’ensemble de l’évolution des débits dans le réseau et de prendre les mesures adéquates en conséquence.

MISSION

Les missions de GEOS consistaient plus en détail en la réalisation de plusieurs études relatives à la lutte contre les inondations ayant trait en particulier aux sujets suivants :

  • Réalisation d’un modèle hydrologique et de gestion de bassin versant MIKE BASIN pour le bassin versant de la Mejerda.
  • Réalisation d’une modélisation hydraulique MIKE FLOOD sur un tronçon de 60 km, dans la zone D2 selon le plan directeur.
  • Optimisation du fonctionnement des barrages existants et futurs (horizon 2030) pour le laminage des crues. Etablissement des bases d’un modèle de prévision des crues à l’échelle du bassin versant.
  • Conception et dimensionnement d’ouvrages hydrauliques(zone D2) : digues, bassin écrêteur de crues de 50 000 m3, rescindements de méandres.
Etude de protection contre les crues en ville de Genève – Suisse

Etude de protection contre les crues en ville de Genève – Suisse

Barrage et Hydraulique  (Prévention et protection contre les crues)

  • Maître d’Ouvrage : Etat de Genève – Service de l’écologie de l’eau
  • Mission : Diagnostic, étude et avant-projet
  • Montant total de la mission : 30 kCHF
  • Date de réalisation : 2013-2014

DESCRIPTION SOMMAIRE ET CARACTERISTIQUES DU PROJET

L’Arve, affluent rive gauche du Rhône en aval du lac Léman, charrie des quantités très importantes de sédiments. A l’arrivée du Rhône dans la retenue de Verbois (Genève), ces sédiments se déposent et comblent la retenue. Afin de limiter les chasses sédimentaires néfastes pour l’environnement, des études concernant la gestion des sédiments s’accumulant dans la retenue de Verbois ont été entreprises et ont mené à la définition de différents scénarios de gestion sédimentaire.

La mission de GEOS a consisté à déterminer, pour chaque scénario de gestion sédimentaire au niveau du barrage de Verbois, les zones de Genève qui seraient inondées dans l’état actuel de protection, puis à concevoir et chiffrer les mesures de protection contre les crues à mettre en œuvre. La zone d’étude s’étend, sur le Rhône, du pont du Mont-Blanc à la jonction et pour l’Arve, de la digue de Reichlen jusqu’à la jonction.

L’étude a été réalisée selon les étapes suivantes :

  • détermination des objectifs de protection en fonction du type d’objet ;
  • cartographie des zones à protéger ;
  • analyse locale détaillée des zones à protéger et étude des mécanismes d’inondation ;
  • conception de mesures de protection adaptées (mesures structurelles globales et individuelles) ;
  • métrages et chiffrage des mesures.

Au total, 8 zones vulnérables ont été identifiées et ont fait l’objet d’une étude d’avant-projet succincte, dont le quai du Rhône et le parking du Mont Blanc.

MISSION

GEOS a réalisé les missions suivantes :

  • Diagnostic de l’existant ;
  • Etude de mesures de protection ;
  • Avant-projets succincts.

 

Conduite d’eau filtrée sous lacustre – Prieuré à Arquebuse – Genève – Suisse

Conduite d’eau filtrée sous lacustre – Prieuré à Arquebuse – Genève – Suisse

Barrages & Hydraulique  (Conduites sous-lacustres)

  • Maître d’Ouvrage : Service industriels de Genève (SIG) – Service Partagés
  • Mission : Maîtrise d’œuvre
  • Montant des travaux : 16’500’000,– CHF hors TVA
  • Montant de la mission : 450’000,– CHF hors TVA
  • Date de réalisation : 2009-2014

DESCRIPTION SOMMAIRE ET CARACTERISTIQUES DU PROJET

Nouvelle conduite de transport d’eau filtrée sous-lacustre DN 1500 entre la station de traitement du Prieuré et la station de pompage de l’Arquebuse en remplacement de la conduite existante construite en 1953. Le projet consiste à remplacer et augmenter la capacité de la conduite d’eau filtrée qui raccorde environ 60% de la population de la Ville de Genève en eau de boisson.

Le principe de réalisation de la conduite consistait à assembler des tronçons de conduite constitués d’élément en béton âme-tôle sur la berge. Les tronçons ainsi obtenus ont été fermés pour maintenir le volume d’air et les rendre flottable pendant le convoyage jusqu’au lieu de pose.

Au lieu de pose, chaque tronçon a ensuite été immergé puis emboité sous l’eau par vérins au tronçon précédemment posé et remplie d’eau potable du réseau. La durée de l’opération de pose ayant été relativement longue, la conduite a pu être vidée grâce à sa caractéristique « fondrière » (la conduite ne flotte pas même remplie d’air) pour la désinfecter et la rendre potable.

Les contraintes principales du projet étaient les suivantes :

  • Travaux en contexte lacustre et fluvial. Le Rhône servant de régulateur de débit des eaux du Lac Léman, les travaux ont dus être planifiés et réalisés en étroite coordination avec les instances chargées de la régulation des débits du Rhône.
  • Maintien du tirant d’eau dans la Rade de Genève pour permettre la navigation des bateaux de la Compagnie générale de Navigation (CGN), la circulation en tout temps des plaisanciers et toutes les activités nautiques (pêche, ski nautique).
  • Passage du projet sous 7 ponts ou passerelles à faible gabarit de hauteur dans la partie fluviale.
  • Gestion de la volumétrie du tuyau proposé par l’entreprise adjudicataire et de la variante de méthodologie de construction retenue (variante entreprise).
  • Contraintes d’implantation en plan et altimétrie imposées par les Services de contrôle du maintien de la débitance du Rhône.
  • Gestion des contraintes de sécurité de chantier particulières en milieu lacustre et fluvial pour les plongeurs chargés des assemblages.
  • Croisement de nombreuses crépines d’aspiration d’eau du lac et réseaux de câbles immergés.
  • Traversée du projet dans une zone de vestiges archéologiques.

 

Caractéristiques techniques :

  • Diamètre de la conduite : DN 1’500 mm
  • Longueur du tronçon remplacé : 2’400 m dont 1’600 m en pose sous lacustre et 800 m en pose fluviale.
  • 14 tronçons de pose
  • Eléments constitutifs de 4.20 m, poids spécifique de 12 tonnes soit 550 éléments
  • Débit de transport de la conduite : 2’800 l/s
  • Profondeur de pose : 4 à 6 m
  • Dispositifs d’appui aux coudes par pieux de 21 m en bois et moises réglables.
  • Cellules de raccordement en palplanches pour permettre le raccordement au réseau de distribution existant maintenu en service.
  • Maintien de la potabilité du volume de remplissage de la conduite posée, ceci malgré une méthodologie de pose à l’avancement.

 

MISSION

En tant qu’ingénieur civil et spécialiste de travaux lacustres, GEOS a réalisé une mission de Maîtrise d’Œuvre complète comprenant les prestations suivantes :

  • Etudes préliminaires
  • Avant projet
  • Projet d’ouvrage
  • Appel d’offres
  • Projet d’exécution
  • Direction des travaux
  • Mise en service et achèvement.
Barrage de Conqueyrac (30) – France

Barrage de Conqueyrac (30) – France

Barrages & Hydraulique  (Barrages & digues)

  • Client : Conseil Général du Gard
  • Mission : Etude de dangers
  • Années des missions : 2014
  • Montant de la mission : 20 k€

DESCRIPTION SOMMAIRE ET CARACTERISTIQUES DU PROJET

Le barrage de Conqueyrac (classe B) est situé sur le Vidourle sur la commune de Conqueyrac. Il appartient au Conseil Général du Gard. Il s’agit d’un barrage en enrochements agencés à un mur à échelles (écailles) avec un masque d’étanchéité amont en béton armé en rive gauche. En rive droite, il est complété par un barrage plaque en béton avec seuil déversant.  Ce barrage assure la fonction d’écrêtement des crues, lors d’évènements pluvieux cévenols. Ses principales dimensions sont les suivantes :

  • Longueur du barrage : 560 m
  • Hauteur sur fondation : 17 m
  • Volume stocké à la cote des PHE : 12 Millions de m3

 

MISSION

  • Etude de dangers
  • Etude de propagation de l’onde de rupture
Barrage de la Rouvière (30) – France

Barrage de la Rouvière (30) – France

Barrages & Hydraulique  (Barrages & digues)

  • Client : Conseil Général du Gard
  • Mission : étude de dangers
  • Années des missions : 2014-2015
  • Montant de la mission : 50 k€

DESCRIPTION SOMMAIRE ET CARACTERISTIQUES DU PROJET

Le barrage de la Rouvière (classe B) est un ouvrage de type poids arqué destiné à l’écrêtement des crues du Crieulon, affluent rive gauche du Vidourle.  Ses principales dimensions sont  :

  • Longueur du barrage : 150 m
  • Hauteur sur fondation : 18 m
  • Rayon de courbure en plan : 125 m

MISSION

  • Etude de dangers
  • Etude de propagation de l’onde de rupture